vendredi 28 février 2014

jeudi 27 février 2014

Lamaghjosu: les chercheurs reconstituent la catastrophe naturelle

Dans la nuit du 9 au 10 février, une avalanche a entraîné un glissement de terrain provoquant la constitution d’un barrage de 30 000 m3, soit 30 000 000 de litres. En cédant, la vague a emporté le pont
Après l'avalanche qui a entraîné un glissement de terrain en amont du pont du Lamaghjosu, une équipe pluridisciplinaire de chercheurs, dirigée par Antoine Orsini, maître de conférence en hydrobiologie à l'université de Corse, a été nommée pour étudier le phénomène et apporter les explications concernant cette catastrophe naturelle.
Tout d'abord, les chercheurs ont travaillé sur le contexte météorologique. Ils ont constaté que dans le courant de la nuit du dimanche 9 au lundi 10 février, de fortes précipitations se sont produites sur le secteur.
Par ailleurs, ces pluies ont été accompagnées d'un important redoux. En dessous de 2 000 m, ces pluies se sont infiltrées profondément dans le manteau neigeux, l'imprégnant parfois jusqu'à la base. Or, il faut savoir que les jours précédents il était tombé entre 30 et 50 cm de neige, voire même 70 cm en versant ouest. En raison de ce redoux, le risque avalanche était marqué et de niveau 3, sur une échelle de 5. Une avalanche spontanée de neige fraîche se produit alors durant les précipitations, « ou très peu de temps après celles-ci », affirme Antoine Orsini. C'est cette avalanche qui a entraîné un glissement de terrain et ce mélange de neige et de matériaux a formé un barrage de 6, 30 m de haut dans le lit de la Restonica, en amont du pont du Lamaghjosu. La morphologie de la vallée glaciaire« vallée en auge ou en U, permet la formation d'un plan d'une largeur d'environ 60 mètres et d'une longueur de plus de 80 mètres. Tandis que le volume d'eau stocké par ce barrage est compris entre 20 000 et 30 000 m3. C'est énorme pour la Restonica », poursuit Antoine Orsini.
35 000 litres par minute
Le lundi 10 février, le débit de la Restonica au Lamaghjosu, estimé à partir des données enregistrées par le limnigraphe installé au pont de Riviseccu, est de 5,4 m3/s. Et le barrage naturel se remplit alors entre 60 et 90 minutes. Sous la pression, le barrage cède et une énorme vague dévale la vallée. Elle est enregistrée par le limnigraphe sur le coup de 13 h 13, exactement. A ce moment précis, le débit passe à 35 m3/s soit, 35 000 litres par minute, tandis que la vague est mesurée à 218 cm. Il faut savoir que la veille, le débit moyen de la rivière était de 3,58 m3/s.
D'ailleurs, des employés municipaux qui se trouvaient à la hauteur de la prise d'eau, à Tuani, ont effectivement vu cette vague de boue. Certes, cette dernière n'a pas submergé le pont, mais au moment où le barrage a lâché, une sorte de lame s'est formée contre un rocher et en plongeant s'est abattue sur le pont entraînant sa destruction. Par ailleurs, les chercheurs s'interrogent également sur le fait qu'une possible secousse sismique aurait pu déclencher l'avalanche.
Outre les conséquences économiques avec l'engagement de travaux de réfection du pont et de la route, cette catastrophe naturelle a également des conséquences écologiques.
En effet, truites et ombles de fontaine ont été entraînés bien plus bas dans la vallée « tandis que les invertébrés aquatiques endémiques ont été emportés. Il sera nécessaire de surveiller dans les jours qui viennent leur reconstitution ». Enfin, cette situation aurait pu avoir des conséquences graves sur les installations d'eau potable de la ville.

http://www.corsematin.com/article/corte/lamaghjosu-les-chercheurs-reconstituent-la-catastrophe-naturelle.1292574.html

mercredi 26 février 2014

Inde: sept marins blessés et deux disparus dans l'accident d'un sous-marin

Bombay - Deux marins indiens sont portés disparus et sept ont été blessés dans un accident de sous-marin au large de Mumbai (est) mercredi, ont annoncé des responsables de la marine indienne.
A la suite de cet accident, le chef de la marine indienne a donné sa démission.
«Endossant la responsabilité morale des accidents et incidents survenus ces derniers mois, le chef de l'état-major de la Marine, l'amiral DK Joshi, a démissionné aujourd'hui», a indiqué un communiqué du ministère.
Les sept marins blessés dans l'accident de mercredi ont inhalé de la fumée et ont dû être évacués par voie aérienne pour être soignés, a dit le porte-parole de la marine, Rahul Sinha.
«Le sous-marin était en sortie de routine au large de Bombay quand de la fumée a été détectée. Des mesures ont été prises pour la contenir», a dit le commandant à la chaîne NDTV.
«Les marins sont soignés sous la surveillance d'une équipe de médecins. Mais je n'ai pas d'autres précisions», a-t-il ajouté.
Des navires ont été envoyés en soutien autour du sous-marin INS Sindhuratna, de fabrication russe, a-t-il précisé.
Les sept marins se sont évanouis après une fuite dans le compartiment des batteries du sous-marin, indique pour sa part l'agence de presse indienne Press Trust of India (PTI).
Deux membres de l'équipage sont par ailleurs portés disparus alors que le sous-marin est en train de regagner son port à Mumbai, a indiqué à l'AFP un responsable de la marine sous couvert d'anonymat.
En août, 18 marins avaient été tués dans l'explosion du sous-marin INS Sindhurakshak, le pire accident connu par la marine indienne depuis 1971.
En janvier, un autre sous-marin, l'INS Sindhughosh, s'était échoué lors de son retour au port de Mumbai.
La marine indienne dispose de 14 sous-marins mais entre sept et neuf sont opérationnels simultanement en raison de réparations et de remises en état.

http://www.20minutes.fr/monde/inde/1309590-20140226-inde-sept-marins-blesses-deux-disparus-accident-sous-marin

Le déroulement de l'accident de Fukushima Daiichi

mardi 25 février 2014

Lendemain douloureux à Isola après l'éboulement

Après l’éboulement qui a coûté la vie à deux enfants de 7 et 11ans, la poursuite de l’enquête est suspendue à la décision du parquet. Tout comme la purge de la paroi rocheuse fragilisée
Anthony Masseglia, 7 ans, devait commencer son stage de foot hier au sein du club de Saint-Jean-Beaulieu. Mais à Isola, la montagne en a décidé autrement. Emporté dans son sommeil dans la nuit de samedi à dimanche. Tout comme Théo Jaffray, 11 ans
Les deux petits garçons, respectivement de Contes et de Nice, et leur famille s'étaient installés en ce premier week-end des vacances scolaires dans la bergerie des Masseglia, transformée en pied à terre.
Mais dimanche, vers 4 heures du matin, un rocher de plusieurs tonnes s'est décroché d'une paroi et a littéralement éventré la bâtisse située au bord de la RM2205.
Les ancêtres avaient construit la bergerie sous un bloc rocheux, se sentant ainsi protégés des éléments. Les enfants y venaient peu.
Ce soir-là, ils s'était couchés à 3 h 30 du matin. Trente minutes avant le drame.
« On est abasourdi. Anthony était inscrit au stage de football qui commençait hier… Je suis… Je n'ai pas de mot. On pense aux familles, on les soutient», indique Stéphane Salomon, directeur du club JSSJB (Jeunesse sportive Saint-Jean-Beaulieu). Anthony Masseglia en était membre depuis deux ans, section débutants.
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« Des petits qui sont la fierté du club, précise le directeur qui ajoute : Anthony venait tous les mercredis…»
Le week-end dernier, avant les matchs de DHR et PHA, une minute de silence a été observée en mémoire du petit garçon de 7 ans.
Quant aux cinq survivants, deux femmes, deux hommes et une adolescente, tous très choqués, ils sont sortis de l'hôpital hier.
Une déviation pour l'accès aux stations
Après les constatations, effectuées dimanche par la gendarmerie, l'enquête, confiée à la compagnie de Puget-Théniers, est pour l'heure figée.
Suspendue à la décision du procureur de la république de Nice. Restituer les corps aux familles ou ordonner une autopsie ?
Idem pour la purge de la paroi rocheuse fragilisée. Opération délicate qui induit l'emploi d'explosifs, mais « nécessaire pour éviter tout accident. Hier encore, quelques cailloux sont tombés. Des cailloux de 30 cm sur 30 », rapporte le capitaine Fabrice Holsenburger, commandant en second de la compagnie.
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À Isola village, la vie, doucement, reprend son cours.
« L'éboulement qui a endeuillé le village n'impacte pas l'accès aux stations. Une déviation a été mise en place », précise le maire Jean-Marie Bogini.

http://www.nicematin.com/faits-divers/lendemain-douloureux-a-isola-apres-leboulement.1635939.html

lundi 24 février 2014

Isola-Village: une enquête a été ouverte pour connaître les causes de l'éboulement meurtrier - 24/02

Un ouvrier japonais brûlé à mort par du métal

Un ouvrier japonais est mort après avoir été brûlé par du métal chauffé à 1.300 degrés, a annoncé la police aujourd'hui.

Kazuki Tada, 23 ans, travaillait samedi près d'une cuve contenant 13 tonnes de métal en fusion d'une usine de Nippon Denko, une grande entreprise métallurgique, à Tokushima (sud-ouest), a expliqué un porte-parole de la police. Cette cuve placée à mi-hauteur a légèrement bougé, relâchant une partie de son contenu à 1.300 degrés Celsius sur l'infortuné ouvrier, qui est mort brûlé, a poursuivi la police.

Une enquête a été ouverte, a ajouté la même source.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/24/97001-20140224FILWWW00070-un-ouvrier-japonais-brule-a-mort-par-du-metal.php

Accidents de ski mortels dans les Pyrénées

Un garçon de 13 ans et un homme de 53 ans ont été tués samedi dans des accidents de ski dans des stations des Hautes-Pyrénées et de Haute-Garonne, a-t-on appris auprès des gendarmes. Dans la station du Mourtis, une station familiale de Haute-Garonne, un jeune garçon de 13 ans a trouvé la mort après avoir perdu le contrôle de ses skis, selon le Peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM).
L'adolescent, qui ne portait pas de casque, selon les premiers éléments de l'enquête, a percuté un arbre. Il a été héliporté par les secours jusqu'à Toulouse mais est décédé à l'hôpital. Dans les Hautes-Pyrénées, un skieur de 53 ans a été tué dans la station des Cauterets lorsqu'il a fait une chute dans des circonstances encore mal élucidées et est tombé sur la tête, selon les gendarmes de haute montagne.
La victime, dont c'était la première journée de vacances, portait un casque mais est morte sur le coup. Le skieur évoluait sur une piste rouge réservée aux skieurs de bon niveau.


http://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Depeches/Accidents-de-ski-mortels-dans-les-Pyrenees-654205

Violences en Thailande: décès d'un 3e enfant

Une fillette de six ans blessée hier dans une attaque à la grenade à Bangkok est décédée ce matin, portant à trois le nombre d'enfants tués ce week-end lors des dernières violences liées à la crise politique en Thaïlande.

"Une fillette de six ans est décédée", a annoncé l'hôpital de Bangkok où elle avait été opérée. Son frère était décédé la veille lors de l'attaque qui a eu lieu près d'un rassemblement de militants qui réclament depuis près de quatre mois la chute du gouvernement. Il était âgé de quatre ans et non de douze, contrairement aux premières informations, a précisé ce matin le centre de secours Erawan. Samedi, une fillette de cinq ans avait déjà trouvé la mort lors d'une fusillade pendant une autre manifestation antigouvernementale dans la province de Trat, dans l'est du pays.

Avec ces trois morts, c'est la première fois depuis le début de la crise politique en Thaïlande que des enfants sont tués. Le décès ce matin de la fillette de six ans porte le bilan de la crise à 20 morts et des centaines de blessés, dus à des tirs et grenades d'origine inconnue (dont les deux parties s'accusent) ou des affrontements entre police et militants.

La Première ministre Yingluck Shinawatra
a dénoncé hier l'explosion dans laquelle les deux enfants ont été tués à Bangkok comme un acte "terroriste". Elle s'est produite en plein jour dans un quartier qui accueille centres commerciaux et hôtels de luxe, où les manifestants campent depuis des semaines.

Outre la tête de Yingluck, les protestataires réclament la fin de l'influence de son frère
Thaksin Shinawatra, ancien Premier ministre renversé par un coup d'Etat militaire en 2006, qu'ils accusent de continuer à tirer les ficelles depuis son exil. Les législatives anticipées du 2 février n'ont pas permis d'apaiser la crise. Les manifestants, qui veulent remplacer le gouvernement par un "conseil du peuple" non élu, ont perturbé le scrutin et aucun résultat n'a été annoncé en attendant de nouveaux votes partiels, prolongeant le mandat d'un gouvernement condamné à expédier les affaires courantes.

Depuis le putsch de 2006, la Thaïlande est engluée dans un cycle de crises politiques qui fait descendre tour à tour dans la rue partisans et ennemis de Thaksin.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/02/24/97001-20140224FILWWW00018-violences-en-thailande-deces-d-un-3e-enfant.php